Comme des
funambules au dessus du vide,
Nous courons l'un vers l'autre, avides,
Manquant, à chaque pas, de perdre l'équilibre,
Basculant vers cette union qui nous rendra libres.
Comme des somnambules dans l'obscurité,
Nous nous cherchons l'un l'autre à la nuit tombée,
Aveugles, tâtonnants, nous marchons lentement,
Nos pas nous guident-ils vraiment?
Enfin, les doigts se frôlent et se nouent,
Enfin, les yeux s'ouvrent sur un bonheur fou
Enfin, ta peau contre la mienne...
L'attente n'aura pas été vaine.
2010-11-10T10:51:00+01:00
Rencontre
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