Vides mes nuits sans toi
Creuses mes journées solitaires
Un manque plus grand que moi
Mon âme casse comme du verre…
Et ma voix, perdue, appelle
Mais ne trouve nul écho
Mon cœur peu à peu gèle
Ne viendras-tu lui tenir chaud ?
Que n’es-tu comme cet astre du jour,
Qui offre sans cesse sa tendresse !
Quand te retrouverais-je, mon amour ?
Mon corps se languit de tes caresses
En statue de glace changée,
Je demeure, impassible
Le temps paraît s’être arrêté
Le futur demeure inaccessible
Pourtant un espoir demeure
Après l’hiver toujours le printemps
Et son renouveau éclairant mon cœur
Te rendra à moi, mon doux amant.